Grosse secousse sur la scène artistique malienne ! Ce mardi 22 juillet, trois figures bien connues du micro et des clashs en ligne – Babani Koné, Mariam Bah alias « Lagare » et Binguini Bagaga – ont été placées sous mandat de dépôt par le redouté procureur Adama Coulibaly, boss du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité.
Alors que les dramas entre stars semblaient se limiter aux clashs Facebook et aux stories Instagram bien pimentées, la justice malienne a dit stop ! En cause : une guerre digitale vieille de presque dix ans, faite d’insultes, de propos salés et de fans chauffés à blanc. Résultat : le tribunal s’en mêle, et cette fois, ce n’est pas pour liker.
Il y a quelques mois, le procureur avait pourtant tenté la carte de la diplomatie. Il avait convoqué nos célébrités pour un petit rappel à l’ordre : calmer le jeu, prôner la paix, et surtout… faire taire les clashs. Mais apparemment, les micros sont restés ouverts, et les insultes aussi.
Aujourd’hui, les trois artistes sont officiellement poursuivis pour « injures réciproques » et « atteinte aux mœurs », deux délits qui ne font pas rire du tout du côté du code pénal malien – ni du Pôle cybercriminalité, bien décidé à faire le ménage dans les contenus toxiques qui polluent les réseaux sociaux.
Ce feuilleton judiciaire soulève une vraie question : jusqu’où va la liberté d’expression sur le Net, surtout quand on a une communauté de milliers de fans derrière soi ? Et si les artistes doivent aussi jouer les modèles, qui va poser les limites entre clash artistique et dérapage dangereux ?
Bref, affaire à suivre… mais pour le moment, nos stars sont hors ligne.
